Le chorégraphe marrakchi s’est fait connaître en 2014 avec son premier solo, 55, où il abordait la danse par le prisme de l’architecture. Si la question de l’espace est toujours présente dans ses projets, il développe depuis trois ans une trilogie inspirée de la culture et de l’histoire des Amazighen, premier.ère.s habitant.e.s de l’Afrique du Nord. Ou comment l’Histoire peut être abordée et expérimentée de manière poétique comme objet de savoir, plus particulièrement par l’évocation de trois déesses amazighen, Tanit, Athéna et Neith, qui composent le triptyque Tafukt (soleil), Ayur (lune) et Akal (terre). Pour donner corps à Neith, l’ancienne divinité égyptienne qui guide les âmes des mort.e.s vers l’inframonde, il choisit la danseuse et chorégraphe rwandaise Dorothée Munyaneza et imagine un espace chorégraphique intime où s’entremêlent et résonnent les formes visuelles, textuelles, vocales, artisanales et artistiques de tout un peuple.
Les représentations à Marseille reçoivent le soutien des autorités flamandes.