Depuis 2016, l’artiste écossaise basée à Berlin développe un corpus d’œuvres pluridisciplinaires qui explorent les thèmes des futurs spéculatifs et du post-humanisme. Et, à l’heure des bouleversements provoqués par l’intelligence artificielle et la crise écologique, elle met en scène l’installation performative ARK 1 – le nom de son vaisseau spatial – où la vidéo, l’environnement sonore, le texte entrent en résonance. Où le corps de Leah Marojević interagit avec le récit de science-fiction ; où la dimension live acte de la survie de la présence humaine malgré la dégradation des écosystèmes et l’épuisement des ressources de la Terre. À moins que celle-ci ne soit déjà qu’un lointain souvenir… Après Learning from the Future, qui déconstruisait la matière même d’un corps quasi robotisé, The Making of Doubt, I not I ou encore Strange Garden à destination du jeune public – autant de titres représentatifs de ses sujets de réflexion –, Colette Sadler approfondit avec ce solo ARK 1 son style unique. Invitée au Festival de Marseille pour préparer un nouveau projet intitulé The Violet Hour, elle en dévoilera une séquence, un « travail en cours », toujours en compagnie de la danseuse et performeuse Leah Marojević à la présence hypnotique, et du sound designer basé à Marseille Samir Kennedy.
Première en France
En partenariat avec SCENE44
La résidence de création The Violet Hour est soutenue par le British Council dans le cadre du programme Royaume-Uni/France Spotlight sur la Culture 2024 Imaginons Ensemble.