Le parcours artistique d'Ief Spincemaille couvre les arts visuels, le design, l'art médiatique, la photographie et la performance. Il travaille dans des usines de vélos, des prisons, des complexes résidentiels... Explorant les frontières de son domaine d'activité (celui des arts), il joue avec ses cadres et ses formes existants. Pas seulement pour le plaisir de jouer à un jeu formel, mais par besoin de nouvelles formes qui répondent mieux à son imagination et aux défis de notre monde moderne.
Son travail a été présenté au Dutch Film Festival (Utrecht), à la Triennale de Guangzhou (Guangzhou), à Fabbrica Europe (Florence), à La Ferme du Buisson (Paris), à L'Opéra (Paris), à De Brakke Grond (Amsterdam), Festival d'Avignon, FeliXart Museum (Drogenbos), Artefact Festival (Louvain), STRP Festival (Eindhoven), M-Museum (Louvain), Wiels (Bruxelles) et OK Center for Contemporary Art (Linz).
Pour There is the sun, il a obtenu une mention honorable en 2014 dans la catégorie "Interactive Art" d'Ars Electronica (Linz). En 2017, Rope a remporté la catégorie "communauté" du prix Henry Van De Velde et en 2020, il a reçu une mention honorable aux Textirama Awards. Rope a fait partie de plusieurs collections et voyage dans le monde entier avec des présentations en Ukraine, à Marseille (Festival de Marseille), à Pittsburgh (États-Unis) et à Monténégro (Uruguay) en 2020.
Spincemaille a également été artiste résident de la ville de Louvain pendant la période 2014-2016. Il a obtenu son master en philosophie à l'Université catholique de Louvain et a étudié le jazz, la musique moderne et la technologie musicale à L'aula de Musica, à Barcelone. Son travail est soutenu par Werktank et par l'agence artistique Berserk. Il termine actuellement son doctorat en arts sur l'interaction entre l'art et divers contextes sociaux.
Ief Spincemaille
L'artiste visuel belge Ief Spincemaille (1976) combine l'émerveillement et la poésie avec une pratique sociale et politique fortement engagée. Ce faisant, il perpétue une tradition d'avant-garde, une critique immanente de l'institut culturel et une recherche visant à combler le fossé entre l'art et la vie. En devenant un participant temporaire des mondes dans lesquels il travaille, et en travaillant de manière radicale in-situ, il explore les limites de l'une des valeurs les plus difficiles de l'art moderne : l'autonomie.