Benjamin Kahn poursuit sa quête de sens dans ce solo incarné par l’incandescente Sati Veyrunes. À travers un voyage physique puissant et un paysage sonore vibrant, la danseuse fait entendre une multitude de cris : intime, collectif, social, écologique, féministe… comme autant d’expressions audibles, instantanées, pour exprimer la joie, le désespoir, la folie, l’effroi. Et le silence, aussi, dont le chorégraphe creuse toutes les aspérités et la matérialité en modelant son corps qui glisse d’un état à l’autre, entre transe et résistance, entre extase et délivrance, entre abandon et explosion. En alternant des ruptures plus ou moins brutes ou douces, en prenant le temps d’une pause salutaire pour faire face aux prévisions pessimistes quant à l’avenir du monde. Sati Veyrunes porte en elle cette puissance de vie, de dire, de se révolter qui donne au propos de Benjamin Kahn sa force et sa portée politique.
Avec le soutien de la SACD (Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques) et de l’Onda (Office national de diffusion artistique) dans le cadre de leur programme TRIO(S)
En partenariat avec KLAP Maison pour la danse