Après avoir dirigé, de 2009 à 2018, le Musée de la danse, Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne, il lance en janvier 2019 [terrain], structure implantée en Région Hauts-de-France et associée au phénix scène nationale de Valenciennes, à l’Opéra de Lille et à la Maison de la Culture d’Amiens. Boris Charmatz est également artiste accompagné par Charleroi danse (Belgique) de 2018 à 2022. Son travail a été présenté dans de nombreux pays.
D’À bras-le-corps (1993) à SOMNOLE (2021), il signe une série de pièces qui ont fait date, parmi lesquelles Aatt enen tionon (1996), enfant (2011), créée pour la Cour d’Honneur du Festival d’Avignon, ou 10000 gestes (2017). Il conçoit des projets mêlant participation du public et gestes curatoriaux, dans l’espace public et en dehors des lieux de spectacle vivant tels que Fous de danse, A Dancer’s Day ou 20 danseurs pour le XXe siècle et plus encore.
Il est l’auteur de plusieurs ouvrages (Entretenir/à propos d’une danse contemporaine, 2003, cosigné avec Isabelle Launay ; Je suis une école, 2009), et est également interprète (notamment avec Odile Duboc, Médéric Collignon, Anne Teresa De Keersmaeker et Tino Sehgal).
En 2021, Boris Charmatz crée La Ronde dans la Nef du Grand Palais avant sa fermeture pour travaux, et orchestre pour l’ouverture du Grand Palais Éphémère la performance Happening Tempête. Il ouvre en juillet de la même année le Manchester International Festival avec Sea Change, une création chorégraphique dans l’espace urbain avec 150 interprètes amateurs et professionnels.
En septembre 2022, Boris Charmatz prendra la direction du Tanztheater Wuppertal Pina Bausch pour y développer, avec [terrain], un nouveau projet entre l’Allemagne et la France.
Photographies ©DR