Mette Ingvartsen crée son premier spectacle Manual Focus en 2003 alors qu’elle est encore étudiante. Ses premières créations questionnent l’affect, la perception, la sensation et la représentation du corps. Entre 2009 et 2012, elle développe la série The Artificial Nature, dans laquelle elle cherche à reconfigurer par la chorégraphie les relations entre humain et non-humain. Cette série est composée de trois performances dépourvues de toute présence humaine et deux autres dans lesquelles la figure humaine est réintroduite.
Sa série The Red Pieces inclut les pièces 69 positions (2014), 7 Pleasures (2015), to come (extended) et 21 pornographies (2017) et s’inscrit dans l’histoire de la performance, avec un focus sur la nudité, la sexualité, et la façon dont le corps a été historiquement un lieu de luttes politiques. Elle crée Moving in Concert en 2019, une pièce de groupe abstraite sur les relations entre humains, outils technologiques et matières naturelles. The Life Work (2021) est un projet in situ dans la Région du Ruhr qui se penche sur des questions de migration, avec des personnes âgées. The Dancing Public (2021) est un solo qui part de la fascination pour les manies de danse à travers l’histoire.
Mette Ingvartsen a été artiste en résidence au Kaaitheater de Bruxelles (2012-2016) et à la Volksbühne de Berlin, et associée au réseau européen APAP. Elle a collaboré, avec les artistes Xavier Le Roy, Bojana Cvejic, Jan Ritsema ou encore Boris Charmatz.
Mette Ingvartsen
Le travail de Mette Ingvartsen, danseuse et chorégraphe danoise, se caractérise par l’hybridité des pratiques chorégraphiques, combinant la danse et le mouvement avec d’autres domaines comme les arts visuels, la technologie, le langage et la théorie. Elle a créé sa compagnie en 2003.