Sa quête d’une alternative au canon de la danse contemporaine l’a amenée à rencontrer des performeurs qui incarnent d’autres histoires du mouvement : ainsi, dans ses collaborations avec des performeurs de la République démocratique du Congo (Solid Gold, 2010, Jolie, 2011, Kinshasa Electric, 2014), dans son travail avec Marie De Corte, une danseuse autodidacte proche de la soixantaine (Extreme Tension, 2012), ou avec la chanteuse et performeuse Stine Janvin Motland (Prelude, 2014).
La dimension visuelle de ses performances, en particulier l’usage de la lumière, occupe une position centrale dans les créations vidéo Looping the Loop (2009) et Atomic 5.1 (2010), ainsi que dans les Light Solos (2010-2013), pièces optiques créées avec l’artiste sonore Yann Leguay. Avec l’artiste visuelle et Dj Daniela Bershan, Ula Sickle a présenté Extended Play, une nouvelle création pour cinq performeurs, présentée au Kunstenfestivaldesarts 2016, en coproduction avec le KVS. Son travail reçoit le soutien de et a été présenté, notamment, par le Kunstenfestivaldesarts à Bruxelles, le B.O.M. Festival Séoul, le KVS à Bruxelles, le Kaaitheater à Bruxelles, le Nowy Teatr à Varsovie, Tanz im August à Berlin, Moving in November et le Zodiak à Helsinki, le Zürcher Theater Spektakel à Zurich et les Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis.