L’artiste Adeline Rosenstein a grandi à Genève, étudié à Jérusalem, Berlin, et travaille actuellement à Bruxelles. Ses spectacles documentaires historiques entrent en résonance avec les problématiques contemporaines. Dans Laboratoire Poison 2, elle fouille notre histoire collective, et notamment les attitudes contrastées d’anciens résistants de gauche lors des luttes pour la liberté et l’indépendance de trois anciennes colonies : l’Algérie, le Congo, le Mozambique. Le silence sur la torture et le risque du déshonneur pèsent politiquement et intimement sur les témoins. L’étape de travail présentée au Festival de Marseille est consacrée aux souvenirs de la guerre d’Algérie. Ici, le théâtre des mémoires fait écho à l’actualité. « Comment des personnes au discours antiraciste peuvent-elles avoir des comportements racistes ? Comment des anticolonialistes peuvent-ils réagir de façon colonialiste ? »
Coproduction Festival de Marseille