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Festival de Marseille

L’atelier des artistes en exil

Diana La Fraise

Née en 1992 à Kinshasa en République démocratique du Congo, Diana La Fraise est chanteuse de rumba congolaise et de musiques du monde, et également compositrice. Elle grandit à Kingasani, banlieue de Kinshasa, où elle chante dans différents groupes et les églises. En 2017, elle arrive en France et continue son activité musicale dans des boîtes de nuit congolaises. Elle se produit notamment avec le groupe Mvpévé (ndombolo et rumba congolaise). Elle est membre de l’atelier des artistes en exil.



Aida Nosrat

Née en 1983 à Téhéran en Iran, Aida Nosrat commence sa carrière musicale en intégrant une école de musique dès son plus jeune âge. Elle entreprend l’apprentissage du violon, étudie la musicologie à l’université des sciences et de la pratique. Avec son époux, Babak Amir Mobasher, également musicien, elle forme le groupe Manushan (Accords croisés) en 2006, développant son propre style de musique. Elle participe au projet From Kabul to Bamako. Elle est membre de l’atelier des artistes en exil.



Dighya Mohammed Salem

Née en 1966 à Dakhla, au Sahara occidental, Dighya Mohammed Salem est chanteuse. Pendant la guerre au Sahara, elle se réfugie dans un camp à la frontière algérienne. Scolarisée en Lybie puis en Algérie, elle y entame sa carrière artistique. Son premier single, Haya Shababna, la promeut meilleure chanteuse régionale. Avec le groupe révolutionnaire sahraoui Shaheed El Wali, elle enregistre un album à Paris en 1989, tourne en Espagne, en Italie et en Allemagne. Elle revient en Algérie poursuivre des études, travaille à la direction de la Culture de son pays. Venue chercher l’asile en France avec sa fille en 2018, elle fonde, à l’atelier des artistes en exil, le Dighya Moh-Salem band et participe au projet Sahariennes (Dérapage prod).



Nasima Shavaeva

Née en 1984 à Almaty, au Kazakhstan, Nasima Shavaeva est chanteuse de culture ouïghoure. Elle signe un album Sois mon étoile avec son époux Azamat Abdurakhmanov, se produit au Théâtre national Koujamiarov et dans des ensembles musicaux ouïghours en Kirghizie, Kazakhstan, Ouzbékistan, Chine et Espagne. Elle organise des événements artistiques pour promouvoir la culture ouïghoure. Arrivée en France en 2015, elle est membre de l’atelier des artistes en exil et travaille à la reconstitution d’un répertoire traditionnel et contemporain. Elle collabore avec la plasticienne Ève Chabanon et avec Judith Depaule sur le spectacle Disparu·e·s.



Angerlin Urbina

Née en 1990 à Caracas, au Venezuela, Angerlin Urbina joue de la flûte traversière. À 9 ans, elle intègre le Système d’orchestres symphoniques (Sistema Nacional de las Orquestas Sinfónicas) du Venezuela, jusqu’en 2010. Elle étudie à l’Institut universitaire de relations publiques de Caracas. Elle est flûtiste dans l’orchestre symphonique Teresa Carreño de Venezuela, avec lequel elle joue à l’occasion de concerts nationaux et d’une tournée internationale. En 2015, elle arrive en France, passe son diplôme d’études musicales et son PPFP au Conservatoire à rayonnement départemental (CRD) de Pantin. Elle est professeure d’instruments à vent et d’éveil musical, et membre de l’atelier des artistes en exil.



Judith Depaule

Née en 1968 à Paris, cofondatrice de l’atelier des artistes en exil avec Ariel Cypel, elle est d’abord metteuse en scène. Elle fonde en 2001 la compagnie Mabel Octobre, crée le plus souvent ses propres textes et des spectacles selon le double axe de l’investigation et du multimédia. Elle enseigne la vidéo et le rapport des nouvelles technologies à la scène. Lauréate de la Villa Médicis Hors les murs et chevalière dans l’Ordre des arts et des lettres et dans l’Ordre du Mérite, elle écrit une thèse sur Le théâtre dans les camps staliniens (université de Paris Nanterre).



L’atelier des artistes en exil


L’atelier des artistes en exil (aa-e) se donne pour mission d’identifier des artistes en exil de toutes origines, toutes disciplines confondues, de les accompagner en fonction de leur situation et de leurs besoins, de leur offrir des espaces de travail et de les mettre en relation avec les réseaux professionnels (français et européen), afin de leur procurer les moyens d’éprouver leur pratique et de se restructurer. L’atelier des artistes en exil répond à des demandes de programmation et développe ses propres événements, dont les « Party en exil » et le festival pluridisciplinaire, Visions d’exil, en co-construction avec des lieux partenaires.

https://aa-e.org/fr/

Édition 2023